Cet ultimatum du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique concerne 30 enseignants-chercheurs, dont 6 de l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako, la plus touchée.
Dans un communiqué, la secrétaire générale du ministère, Mme Coulibaly Fanta Ndiaye Sylla, a averti les enseignants-chercheurs absents qu’ils s’exposent à des sanctions s’ils ne reprennent pas leur service avant le 16 février 2024.
La décision du ministère a été saluée par certains membres du corps enseignant, qui la jugent “légale et juste”, estimant qu’elle permettra de mettre de l’ordre dans l’enseignement et d’assurer la régularité du service.
Les raisons de l’absence prolongée de ces enseignants-chercheurs sont multiples. Certains auraient quitté leur poste après avoir épuisé leur congé de formation, tandis que d’autres auraient été nommés dans d’autres institutions sans fournir les justificatifs nécessaires.